Les Hardines de l’étang de Robécourt En contrebas du Boulevard des Anglais, au bord de l’étang de Robécourt, s’étendent les hardines, ces jardins ouvriers emblématiques de la tradition maraîchère locale. Une trentaine de parcelles y sont soigneusement entretenues, irriguées par un réseau de petits canaux qui serpentent entre les sillons. Ces jardins, modestes et paisibles, témoignent d’un savoir-faire transmis de génération en génération.Longtemps, les hardines ont nourri les habitants de Péronne. On y cultivait une grande variété de légumes, mais l’un d’eux occupait une place particulière : le navet de Montesson, également appelé navet de Péronne. Cette ancienne variété, aujourd’hui disparue, se reconnaissait à son collet rosé et sa chair blanche ferme. Son souvenir demeure vivace chez les plus anciens.Aujourd’hui encore, ces parcelles sont confiées à des jardiniers passionnés, sous l’égide de la Société d’horticulture et des jardins ouvriers. Elles perpétuent une tradition agricole discrète mais précieuse, enracinée dans le territoire de la Haute Somme. On retrouve des jardins similaires dans d’autres communes voisines, comme Ham, où ils conservent la même vocation : offrir un espace de culture, de partage et de lien avec la terre.Les hardines ne sont pas seulement des potagers. Elles sont le reflet d’un art de vivre, d’un attachement à la nature et au travail patient, à l’écart de l’agitation du monde.
En contrebas du Boulevard des Anglais, au bord de l’étang de Robécourt, s’étendent les hardines, ces jardins ouvriers emblématiques de la tradition maraîchère locale. Une trentaine de parcelles y sont soigneusement entretenues, irriguées par un réseau de petits canaux qui serpentent entre les sillons. Ces jardins, modestes et paisibles, témoignent d’un savoir-faire transmis de génération en génération.Longtemps, les hardines ont nourri les habitants de Péronne. On y cultivait une grande variété de légumes, mais l’un d’eux occupait une place particulière : le navet de Montesson, également appelé navet de Péronne. Cette ancienne variété, aujourd’hui disparue, se reconnaissait à son collet rosé et sa chair blanche ferme. Son souvenir demeure vivace chez les plus anciens.Aujourd’hui encore, ces parcelles sont confiées à des jardiniers passionnés, sous l’égide de la Société d’horticulture et des jardins ouvriers. Elles perpétuent une tradition agricole discrète mais précieuse, enracinée dans le territoire de la Haute Somme. On retrouve des jardins similaires dans d’autres communes voisines, comme Ham, où ils conservent la même vocation : offrir un espace de culture, de partage et de lien avec la terre.Les hardines ne sont pas seulement des potagers. Elles sont le reflet d’un art de vivre, d’un attachement à la nature et au travail patient, à l’écart de l’agitation du monde.