La chapelle Notre-Dame des Victoires : un lieu de foi, de vœux et de mémoire Située sur les anciennes communes de Sainte-Radegonde et de Halles, cette chapelle modeste mais chargée de sens se dresse comme un témoignage discret de la ferveur religieuse du XIXe siècle. Son histoire débute en 1852, lorsqu’un bienfaiteur, Jean-Louis Leleu, offre un don conséquent pour sa construction. Avec l’autorisation de l’Empereur Napoléon III, la chapelle voit le jour le 9 décembre 1854.Un vocable chargé de sensDès son origine, la chapelle est placée sous le vocable de Notre-Dame des Victoires, en référence au vœu solennel de Louis XIII, qui consacra la France à la Vierge Marie. Ce choix témoigne d’un acte de foi fort, à la fois patriotique et spirituel, inscrit dans une tradition de prière pour la protection divine.Ce jour-là, le 8 décembre 1854, coïncidence remarquable, le pape **Pie IX proclame à Rome le dogme de l’Immaculée Conception, une déclaration majeure dans l’histoire du catholicisme. Ce double événement, national et universel, confère à la fondation de la chapelle une résonance particulière.Une survivante des conflitsMalgré les ravages de trois guerres successives (1870, 1914-1918 et 1939-1945) la chapelle échappe aux destructions. Tandis que tant d’autres édifices religieux sont endommagés ou rayés du paysage, elle demeure intacte, comme protégée par la foi des générations qui s’y sont succédé.Pourtant, au fil du temps, les usages religieux s’estompent. Le 20 novembre 1978, l’Évêque d’Amiens prononce sa désaffectation définitive au culte. Un chapitre se referme.Un lieu habité par l’histoireAujourd’hui, bien que le culte n’y soit plus célébré, la chapelle reste un repère de mémoire locale. Elle évoque les croyances, les espoirs et les engagements spirituels d’une époque où l’on confiait aux pierres et à la prière les grandes causes de la nation comme les douleurs des individus. Témoin silencieux, elle continue de veiller, rappelant que chaque lieu de foi est aussi un fragment d’histoire collective.
Située sur les anciennes communes de Sainte-Radegonde et de Halles, cette chapelle modeste mais chargée de sens se dresse comme un témoignage discret de la ferveur religieuse du XIXe siècle. Son histoire débute en 1852, lorsqu’un bienfaiteur, Jean-Louis Leleu, offre un don conséquent pour sa construction. Avec l’autorisation de l’Empereur Napoléon III, la chapelle voit le jour le 9 décembre 1854.Un vocable chargé de sensDès son origine, la chapelle est placée sous le vocable de Notre-Dame des Victoires, en référence au vœu solennel de Louis XIII, qui consacra la France à la Vierge Marie. Ce choix témoigne d’un acte de foi fort, à la fois patriotique et spirituel, inscrit dans une tradition de prière pour la protection divine.Ce jour-là, le 8 décembre 1854, coïncidence remarquable, le pape **Pie IX proclame à Rome le dogme de l’Immaculée Conception, une déclaration majeure dans l’histoire du catholicisme. Ce double événement, national et universel, confère à la fondation de la chapelle une résonance particulière.Une survivante des conflitsMalgré les ravages de trois guerres successives (1870, 1914-1918 et 1939-1945) la chapelle échappe aux destructions. Tandis que tant d’autres édifices religieux sont endommagés ou rayés du paysage, elle demeure intacte, comme protégée par la foi des générations qui s’y sont succédé.Pourtant, au fil du temps, les usages religieux s’estompent. Le 20 novembre 1978, l’Évêque d’Amiens prononce sa désaffectation définitive au culte. Un chapitre se referme.Un lieu habité par l’histoireAujourd’hui, bien que le culte n’y soit plus célébré, la chapelle reste un repère de mémoire locale. Elle évoque les croyances, les espoirs et les engagements spirituels d’une époque où l’on confiait aux pierres et à la prière les grandes causes de la nation comme les douleurs des individus. Témoin silencieux, elle continue de veiller, rappelant que chaque lieu de foi est aussi un fragment d’histoire collective.