Enjambant le bras de la Somme, dans la rue Saint-Fursy, le moulin Damay est connu de tous les Péronnais et de ceux empruntant la RD1017. Grâce à sa position stratégique, il retient l’eau de la Somme et des étangs Robécourt. En cas de fortes pluies et de crues, il est possible d’utiliser ses vannages pour réguler le niveau de l’eau. Cela permet d’éviter les inondations, de protéger les habitants ainsi que la biodiversité. Historiquement, le Moulin Damay est également le dernier rempart de protection avant Paris. Jusqu’en 2020, le moulin Damay est passé entre les mains de différents propriétaires privés mais aucun travaux et entretien n’ont été réalisés, expliquant la dégradation progressive du bâtiment. En juillet 2020, la Ville de Péronne confirme vouloir faire valoir son droit de préemption pour racheter le bâtiment et annonce le projet de déconstruction. Première étape du projet La première étape du projet de déconstruction du Moulin Damay a été initiée au début du mois de septembre avec l’automatisation du système de vannage. Un vannage est un ouvrage hydraulique comparable à une porte que l'on actionne verticalement pour laisser passer ou retenir les eaux d'un barrage, d'un canal, d'une rivière... Les vannages ont très souvent été utilisés dans les moulins à eau pour contrôler le débit de l'eau alimentant, grâce à la force hydraulique, une roue ou une turbine. Mais les vannages sont également très présents le long des cours d’eau, à l’image de la Somme, afin de réguler les niveaux du cours d'eau et de maintenir un écosystème sain tout en préservant les zones habitées La plupart des vannages sont aujourd'hui automatisés, ce qui permet un contrôle précis du débit de l'eau. À Péronne, ils sont encore actionnés par les agents du Pôle Technique de la Ville qui se chargent d'ajuster les volets en fonction des besoins. En effet, depuis que la ville est propriétaire du moulin, les agents sont sollicités afin de prendre en charge les manœuvres du vannage. Dans un premier temps, ils le faisaient grâce au système mécanique d’origine, sur 3 volets. Progressivement, l’absence d’entretien a rendu impossible les manœuvres sur une partie de l’ouvrage condamnant deux des trois zones de passage. Si les vannages du moulin venaient à céder, l’eau qu’ils retiennent viendrait à s’écouler totalement en aval entrainant l’inondation totale des territoires qui s’y trouvent. A l’inverse, les étangs en amont seraient complètement vidés, ce qui serait une réelle catastrophe écologique. L’état du système représentait un réel danger nécessitant une intervention urgente avant d’envisager d’autres travaux concomitants. Maintenant que le site est sécurisé, il est possible d’envisager le début des travaux de déconstruction du Moulin. Seconde étape du projet - La déconstruction La base vie du chantier va s'installer à partir du 8 janvier 2024 et les travaux de déconstruction vont débuter aux alentours du 15 janvier 2024. Durant la quatrième phase des travaux - à savoir du 24 février au 11 mars - la circulation sera complètement interdite dans la rue Saint-Fursy - de Cerfrance jusqu'au stop de la rue des Grands Moulins. Durant toute la durée des travaux, la rue du Marin Delpas passera en double sens de circulation. 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙, 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑡𝑢𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒́𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑏𝑎̂𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑛𝑡 𝑚𝑖𝑠 𝑒𝑛 𝑒́𝑣𝑖𝑑𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑’𝘩𝑖𝑟𝑜𝑛𝑑𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝘩𝑎𝑢𝑣𝑒𝑠-𝑠𝑜𝑢𝑟𝑖𝑠 : 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑠𝑝𝑒̀𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑒́𝑔𝑒́𝑒𝑠. 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖, 𝑎𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑓𝑎𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑢 𝑠𝑒𝑖𝑛 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑢𝑙𝑖𝑛, 𝑙𝑎 𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑎̀ 𝑔𝑎𝑢𝑐𝘩𝑒 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑜𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎𝑢 𝑏𝑎̂𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑎𝑓𝑖𝑛 𝑑’𝑎𝑐𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙𝑙𝑖𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑠𝑝𝑒̀𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑒́𝑔𝑒́𝑒𝑠. 𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟𝑒 𝑑’𝑒́𝑣𝑖𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝘩𝑎𝑏𝑖𝑡𝑎𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑖𝑚𝑎𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑖𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙’𝑒𝑛𝑣𝑖𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑎̀ 𝑝𝑟𝑜𝑥𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒́ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑛𝑜𝑢𝑟𝑟𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒 𝑑’𝑎𝑏𝑟𝑖𝑠.